Association "Pour Guillaume"
Le Domaine
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Journée des Associations à l'IPC
Année 2016
La 5ème édition de la Journée des Associations
s’est déroulée
le Samedi 17 septembre 2016
dans les locaux d’IPC 2 à Marseille.

Parmi les associations présentes,
l’Association «Pour Guillaume» était représentée par
Aurélie Raynaud, Aude et André VINCENT.
 

Communiqué de presse de l'IPC :

Les associations qui soutiennent l’IPC s’engagent sur un nouveau programme de recherche :
la PCR digitale :
mieux diagnostiquer et suivre la maladie avec une simple prise de sang

Marseille, le 21 septembre 2016.

A l’occasion de la cinquième rencontre annuelle des associations qui s’est tenue à l’Institut Paoli-Calmettes (IPC) le samedi 17 septembre, la quarantaine de représentants d’associations qui collectent au profit de l’Institut se sont engagés à soutenir l’achat d’équipements destinés à un programme de recherche très prometteur pour les cancers du sein et de l’ovaire, programme qui consiste à détecter une
éventuelle présence de fragments d’ADN ou de cellules tumorales circulant dans le sang, grâce à une simple prise de sang.

Cette technique innovante vise à affiner le pronostic pour une prise en charge personnalisée, à adapter les traitements en fonction du risque de métastases ou de rechute avérée, à lutter contre la résistance thérapeutique et à développer un suivi à distance non invasif de la maladie.
« Aujourd’hui, explique le Docteur Renaud Sabatier, responsable de ce programme de recherche, l’analyse de la tumeur d’une patiente s’effectue à partir de prélèvements sur la tumeur par biopsie ou lors d’une chirurgie.
La « biopsie liquide » consiste en une simple prise de sang. Comme on fait un contrôle de cholestérol ou un
bilan hépatique, c’est un acte rapide, non invasif et facilement reproductible. »

Outre qu’il est plus facile de réaliser une prise de sang régulièrement que de réopérer pour une biopsie, la recherche de fragments d’ADN issus de cellules cancéreuses et présents dans le sang circulant, ou de cellules tumorales circulantes, permettrait un diagnostic plus précis, de fait pour des traitements plus efficaces pour les cancers du sein plus agressifs, localement avancés, métastatiques, résistants aux traitements standard, et
pour les cancers de l’ovaire, maladie dans laquelle les rechutes sont très fréquentes.

« On sait aujourd’hui qu’au sein d’une même tumeur, les cellules ne sont pas identiques et sont potentiellement porteuses d’anomalies différentes. Cette hétérogénéité est souvent la source de résistance aux traitements, de récidives, de rechutes… La biopsie liquide, par prise de sang, peut identifier un grand nombre d’anomalies, même très minoritaires. »
Il faut des technologies ultra-sensibles pour distinguer l’ADN tumoral circulant de l’ADN normal. La PCR digitale financée par les associations est l’une des technologies permettant de détecter ces fragments d’ADN tumoral via l’amplification sélective d’anomalies présentes dans l’ADN des cellules cancéreuses. Ces fragments de mutations présentes dans la tumeur sont ainsi identifiés et quantifiés.

Des essais cliniques commencent : un essai sur les cancers du sein surexprimant HER2 mené avec l’équipe de Nice commencera début 2017 incluant une cinquantaine de patientes, un autre essai portera sur les cancers du sein hormonodépendants métastatiques pour rechercher des mutations impliquées dans près de 25 % des cas de résistance à l’hormonothérapie. Un essai promu par l’IPC sur les cancers de l’ovaire démarrera également fin 2016, et devrait inclure une centaine de patientes, avec le même objectif de mieux prédire les risques de rechute pour les diminuer, et ainsi d’améliorer la survie des patientes.

Les associations permettent à l’IPC de lancer ces programmes en acquérant les deux appareils de PCR digitale nécessaires à ces programmes de recherche pour un montant total de 230 000 euros. Le réseau d’une quarantaine d’associations de la région et de Corse qui soutiennent l’IPC a ainsi contribué depuis 2012 à l’acquisition d’un séquenceur haut débit, d’un appareil de radiothérapie de dernière génération, le Versa HD, puis le Fuse TM, appareil d’écho-endoscopie dit « à rétroviseurs » pour mieux détecter les polypes, et un appareil de coelioscopie 3D pour des interventions non invasives dans les cancers colorectaux. Avec 200 000 euros versés à l’IPC en 2015, l’aide des associations est en croissance constante.

« L’aide des associations, commente Philippe Michard, Secrétaire général de l’IPC qui a présenté aux représentants les comptes de l’IPC, nous permet d’aller plus loin, plus vite, notamment en finançant des équipements innovants qui ne sont pas couverts par les financements publics. Les associations nous aident donc à remplir notre double mission : être à la pointe de l’innovation en cancérologie sans aucun reste à
charge pour les patients. »

L’Institut Paoli-Calmettes en bref :

Certifié par la Haute Autorité de Santé (HAS) en 2015 niveau A, sans remarque, et membre du groupe UNICANCER, l’IPC rassemble 1 523 chercheurs et personnels médicaux et non médicaux, engagés dans la prise en charge globale de l’ensemble des pathologies cancéreuses : recherche, soins médicaux et de support, enseignement et formation. L’IPC a réalisé plus de 82 987 consultations et accueilli plus de 9 271 nouveaux patients en 2015. La prise en charge à l’IPC s’effectue exclusivement sur la base des tarifs de la sécurité sociale, et les dépassements d’honoraires ne sont pas pratiqués dans l’établissement. Régi par les articles L6162-1 à 13 du Code de la Santé publique, l’Institut Paoli-Calmettes est habilité à recevoir des dons et legs.

Pour plus d’informations : www.institutpaolicalmettes.fr